Je vous présente une toute nouvelle chronique mensuelle : une liste de suggestions de lecture à chaque mois. Vous y trouverez un peu de tout, au gré de mes lectures.Par exemple, je vous présenterai des découvertes toutes récentes, des classiques, des livres que j’ai enfin lus après les avoir regardés longtemps avec culpabilité traîner sur les étagères de mes bibliothèques, des guides pratiques, des lectures thématiques et même de la fiction pour les jours de relaxation. Sans plus tarder, voici mes suggestions pour avril, autour du thème suivant : le grand ménage du printemps!
Faire le grand ménage chez soi
Marie Kondo, Le pouvoir étonnant du rangement, Les Éditions de l’Hommes, 2015, 226 p.
Le printemps, c’est le temps du ménage! J’ai lu récemment Le pouvoir étonnant du rangement. Désencombrer sa maison pour alléger sa vie, de la japonaise Marie Kondo, aux Éditions de l’Homme. Ce livre est une révélation. Je pense qu’il vient de changer ma vie. Et je ne blague pas. L’auteure, une experte en rangement, nous propose une méthode pour désencombrer son logis. Je l’ai suivie à la lettre.
Ça m’a pris sept jours à raison de 10h-12h par jour pour réaliser ce grand débarras. Bien sûr, vous pouvez le faire sur six mois, voire un an. Résultat dans mon cas : j’ai sorti 30 sacs de poubelle de chez moi. Vous avez bien lu : TRENTE sacs! Courrez vite acheter ce livre si vous rêver de vivre dans une maison propre et zen. Je vous reparle de mon expérience très bientôt plus en détails sur le blogue.
Cait Flanders, The Year of Less, Hay House Inc., 2018, 189 p.
Merci à ma cousine Annie qui m’a prêté ce livre lorsque je suis rentrée de Kuujjuaq en mars. The Year of Less. How I Stopped Shopping, Gave Away My Belongings, and Discovered Life Is Worth More Than Anything You Can Buy in a Store (aux éditions Hayhouse) est le récit autobiographique de Cait Flanders, une jeune trentenaire (ou presque) qui entreprend une quête bien particulière.
En effet, elle décide de faire un boycott de magasinage (shopping ban) pendant une année complète. Elle raconte en détail son expérience, très inspirante je dois dire. Je pense que je n’ai rien acheté depuis (à part bien sûr de la nourriture et autres nécessités). Ce récit est une excellente suite au livre de Marie Kondo, qui permet de poursuivre sa réflexion sur la (sur)consommation et le minimalisme.
Faire le ménage dans sa cuisine
Élise Desaulniers, Le défi végane 21 jours, Trécarré, 2016, 181 p.
Si vous voulez encore plus de ménage dans votre maison ou votre vie, pourquoi ne pas réfléchir à la nourriture que vous consommez et à ce que vous mettez dans votre assiette? C’est le défi que nous lance Élise Desaulniers dans ce livre oublié aux Éditions Trécarré. Il s’agit en fait d’un guide pour se lancer dans l’aventure végane.
On retrouve au fil des chapitres plusieurs renseignements très utiles, telles que les impacts positifs d’une diète végane sur la santé, l’environnement et les animaux, comment se débrouiller au restaurant ou encore quoi manger pour répondre à nos besoins nutritifs. Une pratique liste de questions et réponses prépare le ou la future végane à répondre aux sempiternelles interrogations des gens sur le sujet. Finalement, on nous propose 21 recettes pour « véganiser » notre cuisine. J’en ai essayé plusieurs; elles sont simples et faciles à réaliser. J’aurais aimé en avoir pour 21 jours! Bref, il s’agit d’une belle introduction au véganisme. L’ouvrage est bien documenté, mais je trouve quand même que quelques affirmations auraient besoin d’être nuancées.
Marie Cochard, Notre aventure sans frigo… ou presque, Les Éditions de l’Homme, 2017, 143 p.
Comme j’étais curieuse de lire ce livre! Et je dois dire d’emblée que les photographies d’Olivier Cochard (le mari de l’auteure) ajoutent une touche très agréable à l’ouvrage. Ce livre qui nous vient de France (réédité au Québec par Les Éditions de l’Homme) est un mélange de styles divers. Il s’agit tout d’abord d’un récit autobiographique autour d’une expérience pour le moins originale en ce premier quart de siècle, soit celle d’une séparation entre un frigo et sa famille. Adieu, frigo! Une décision qui a provoqué, comme l’explique l’auteure, beaucoup de froncements de sourcils.
C’est ensuite une mine d’informations : quel est le vrai coût de ces réfrigérateurs modernes, démesurément grands et parfois très tech, sur l’environnement? De quoi a-t-on besoin pour vivre sans frigo? Comment conserver les aliments? Ainsi, on y apprend toutes sortes de méthodes anciennes qui faisaient partie de la vie de nos grands-mères, incluant la mise à l’eau, le séchage, l’enfouissement (les carottes dans le sable, par exemple), le salage et la fermentation. Toutes ces idées peuvent nous aide à faire des économies, à réduire le gaspillage et à vivre plus simplement. Ceci étant dit, je vais garder mon frigo quand même!
Faire le ménage avant l’ère du jetable
Rosemary Neering, The Canadian Housewife. An Affectionate History, Whitecaps Books, 2005, 256 p.
Pour continuer dans le thème des méthodes d’antan, je vous fais une dernière suggestion. Il y a quelques années déjà, j’ai eu la chance d’être assistante de recherche pour un merveilleux projet qui portait sur les tâches domestiques dans les foyers canadiens, avant que les combustibles fossiles et l’hydroélectricité ne soient disponibles dans les ménages. Mené par Ruth Sandwell, de l’Ontario Institute for Studies in Education à l’Université de Toronto, ce projet m’a amenée à faire des entrevues avec des personnes âgées à travers le Québec. M’entretenir ainsi avec des centenaires (et des plus jeunes aussi de 85 ans et plus!), tout en parcourant les routes et régions du Québec, a été un réel privilège et j’en garderai toujours un magnifique souvenir.
J’ai pu apprendre une foule de trucs de conservation des aliments, de production d’énergie et, bien sûr, de ménage! En attendant de mettre la main sur le livre qui sortira de cette recherche, je vous propose The Canadian Housewife de Rosemary Neering (aux éditions Whitecaps Books) qui relate l’histoire des femmes au foyer de la Nouvelle-France du 17e siècle jusqu’aux années 1950. Ce faisant, l’auteure nous fournit aussi des renseignements sur les méthodes qu’utilisaient ces femmes pour réaliser toutes ces tâches, à des époques où le zéro déchet était la norme. Ces méthodes, on le sait, reviennent maintenant au goût du jour pour des raisons environnementales et autres, incluant le refus de la surconsommation qui caractérise notre siècle. D’accord, je ne ferai peut-être pas mon lavage à la main, mais j’ai envie d’explorer davantage la conservation des aliments et le ménage sans produits toxiques.
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Finalement, je viens tout juste de voir que les Éditions Trécarré vont publier en mai un livre hyper pertinent sur le ménage : Ménage vert. Se faciliter la vie en la protégeant de Marc Geet Éthier. À surveiller!
Et voilà pour cette première chronique « Lectures écolo inspirantes du mois ». Je vous en prépare une autre pour le mois prochain, sur un autre sujet! D’ici là, n’hésitez pas à nous donner vos suggestions de lectures ci-bas, dans les commentaires.
Bonne lecture!
[…] L’auteure, Marie-Noël Gingras, travaille dans le domaine des communications. C’est aussi une blogueuse qui a son propre blogue, Vivre sans cruauté. Vous l’aurez deviné, elle est végane, c’est -à-dire qu’elle ne mange ni n’utilise de produits animaux. Cela inclut la viande, les œufs et les produits laitiers, mais aussi la laine, le cuir et le duvet, par exemple. En plus d’encourager un style de vie sans cruauté, elle dénonce les tests sur les animaux dans l’industrie cosmétique, encore permis à plusieurs endroits. Elle a également contribué au livre le Défi végane 21 jours d’Élise Desaulniers (2016) dont je vous parlais dans cet article. […]
“NOTRE AVENTURE SANS FRIGO… OU PRESQUE” ça m’intrigue! Qu’en as-tu pensé? En attendant je l’ajoute à ma liste de lecture c’est sûr!
Bonjour! Je l’ai bien aimé et j’y ai découvert d’excellents trucs pour mieux conserver certains aliments hors du frigo. Par contre, je ne serais pas prête à me passer d’un frigo pour autant!