Antinori me fait repenser la notion même de « durabilité ». Quiconque possède la capacité et la sagesse de cultiver les mêmes terres depuis 1385, soit 26 générations de propriétaires, et qui occupe les mêmes bureaux administratifs depuis 1506 incarne, pourrait-on argumenter, l’esprit du développement durable. L’idée qu’il faille laisser aux générations suivantes la terre dans un état semblable, sinon meilleur, que celui où elle a été trouvée atteint ici un niveau supérieur.
J’ai eu l’occasion de pratiquer (un tout petit peu) mon italien lors de cette belle dégustation des vins Ornellaia au restaurant La Medusa. Alessandro Lunardi était sur place pour nous présenter les cuvées 2014.
Les vins bio ne représentent encore qu’un faible pourcentage des vignobles à travers le monde, soit environ 5%. Or, ce chiffre ne tient pas compte de tous les artisans qui ont choisi depuis des générations de traiter leurs vignes et leurs terres avec tout le respect qu’elles méritent.